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The Muskie Odyssey, a biennial event that attracts esox enthusiasts from all over the province, as well south of the border, had one of their best ever shows last month in Bowmanville, ON. Organized by volunteers from Muskies Canada, the Odyssey offers one-stop shopping for “everything muskie” – from retailers to guest speakers to the independent lure maker.
For a number of years now, women in fishing has been the fastest growing demographic, even more so than children, and more and more of them are stepping up to the challenge of catching the “fish of 10,000 casts”. New this year, the seminar agenda featured an all-women panel in which the speakers fielded questions from the audience and shared their muskie fishing experiences. Megan McGregor, Jessie Baker, Lauren Kozak, Chelsea Lynn and Ashley Rae provided seminar participants with tips and expertise to help anglers have a more successful day on the water. The seminar was one of the more popular presentations of the event and these young women are evidence that we are breaking away from the old stereotype that muskie fishing is for men only. Given its success, I expect this panel will be featured at Odysseys to come.
A few years ago, I decided to add muskie to my repertoire of species fished and, after an invitation to be a guest speaker at the Kawartha Lakes Chapter, I became a member of Muskies Canada to receive an education in this new frontier. From the start, the members were not only very welcoming, but generous in answering my many questions and enthusiastic in sharing their knowledge with me. As with many Muskies Canada members I have met over the last couple of years, the message of conservation and education is paramount to everyone involved in this organization and vital to the sustainability of the fishery.
In spring 2017, I approached the KLC chapter and asked for their assistance in helping run the first ever “Introduction to Muskie Fishing for Women” event with Ontario Women Anglers, a non-profit organization I started in late 2012. The response was incredibly supportive and, through the collaboration of a small committee, we held the event in September of the same year with 10 boaters and two shifts of 20 women each. Held on Cameron Lake in Fenelon Falls, 40 women received a hands-on education on everything related to muskie fishing. The KLC members mentored the ladies on the water and instructed them on proper fish care and handling, the necessary equipment needed to manage these fish safely, the various baits, rods, reels, line and terminal tackle used in this typing of fishing as well as demonstrating both trolling and casting techniques. The women arrived armed with a myriad of questions in efforts to learn as much as they could about this new facet of fishing. As the outing was meant more to focus on education, I think we were all surprised at the number of muskie the women caught at the event.
Building on the success of our 2017 event, “Introduction to Muskie Fishing for Women” will run again on October 5, 2019 on Cameron Lake in partnership with the Kawartha Lakes Chapter. As with our last outing, a BBQ lunch will be provided and we will have another great draw table which will include a Shimano Tranx 301AHG. Registration will open in August and anyone interested in the event can get more information by contacting me at my e-mail below.
As the number of women involved in muskie fishing continues to grow, partnerships between organizations like Muskies Canada and Ontario Women Anglers become increasingly more important and it is through these combined efforts that the “Introduction to Muskie Fishing for Women” program can be brought to other chapters.
Yvonne Brown Muskies Canada KLC and Ontario Women Anglers
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The final draw for the 2019 Conservation Lottery was held on May 5th at the Discover Georgina show at the Keswick Ice Palace. The reason for this location is simple, it was the Municipality of Georgina license office which granted us the lottery permits and the draw had to take place in their municipality. On hand to assist with the draw were Mr. Dan Fellini Ward 2 Councillor for Georgina, Mr. Scot Davidson MP (Conservative) for York Simcoe riding.
The winners of the early bird prizes Shimano Compre rod, Tranx 400 HG reel a300 yds. Of Power Pro were:
1st early bird winner was Mark MacFarland of the Mississauga Chapter.
2nd early Bird winner was Angelo Didomizio of the Kawartha Chapter.
Winner of the 15 HP Mercury ProKicker motor was a gentleman from St. Catherines, Mr. Dave Robitaille.
Winner of the 1 week stay in a deluxe 3 bedroom cottage at Scotsmen Point Resort was Mr. Dave Sullivan. Dave is the owner of City Marine the supplier of the grand prize Mercury package, and he purchased several tickets for the lottery.
Winner of the Lakewoods Monster Musky tackle box and the family of 4 custom painted Hose baits was Paul Baltovich. Paul purchased his ticket through Russell Hendrix. I am sure Russell has already tried to talk Paul out of his winnings.
Congratulations to all the winners. We also wish to thank our sponsors who generously donated or supplied items at great savings to MCI.
Dave Sullivan of City Marine for the Mercury outboard. Scotsman Point Resort for the 3 bedroom deluxe cottage 1 week stay. Bob Mahoney and Shimano Canada for the 2 early bird packages. Stacy Ash and Pro Tackle for the Lakewoods Tackle Box. Shawn (Hoser) Maher for the unique and one of a kind custom painted family of Hose Baits.
Paru originalement dans l’édition d’automne 2018 du Release Journal.
Lac-Frontière est une petite municipalité de 175 habitants située dans les Appalaches à la frontière du Québec et de l’état du Maine, juste au sud de Montmagny. La municipalité est aussi bien sûr située sur le bord du lac du même nom. Entre 1842 et 1849 l’endroit était connu sous le nom de lac des Anglais dù à la présence d’américains et britanniques qui y séjournaient durant les travaux d’arpentage de la frontière Canado-américaine. C’est en 1919 que la municipalité est officiellement fondée; c’est donc l’an prochain que Lac-Frontière célébrera son 100e anniversaire. À l’époque l’entreprise BC Howard y érigera jusqu’à 4 moulins à scie autour du lac. Le chemin de fer servant à approvisionner les moulins, la population de ce petit patelin atteindra jusqu’à 3000 habitants à son point culminant. Aujourd’hui il ne reste pas grand chose de cette période faste ne serait-ce que les vestiges du pont du chemin de fer et de nombreux billots de bois vieux de 100 ans qui jonchent le fond du lac.
Une erreur d’aménagement halieutique
Contrairement à la plupart des plans d’eau du Québec qui se déverse dans le Saint-Laurent, le lac Frontière est situé à la tête du bassin versant du fleuve Saint-Jean.
Le lac lui même est petit. Sa superficie est de 1,1 km 2 , mais la Grande Rivière Noire Nord-Ouest qui l’alimente serpente depuis le lac Talon sur plus de 20 kilomètres. Contrairement à la plupart des plans d’eau au Québec, le lac Frontière n’est pas inclu dans le bassin versant du fleuve Saint-Laurent mais plutôt dans le bassin versant du Fleuve Saint-Jean. Cette particularité géographique a eu d’importantes répercussions qui avaient été sous estimé par les autorités du Ministère du Tourisme, des Loisirs, de la Chasse et de la Pêche dans les années 70 lorsqu’ils ont déterminé que le lac Frontière serait un des sites de leur programme d’ensemencement du maskinongé. Entre 1970 et 1979, le Ministère du Tourisme, des Loisirs, de la Chasse et de la Pêche du Québec à ensemencé en tout 6250 maskinongés de 7 à 20 cm dans le lac. Le but était d’offrir une espèce pour la pêche sportive à la population et de diminuer la présence de meunier noir. Ils croyaient que le maskinongé resterait confiné au lac et à la rivière, mais après quelques années ils ont appris que le maskinongé était beaucoup plus aventureux. Aujourd’hui le maskinongé du lac Frontière se retrouve partout dans le bassin versant du fleuve Saint-Jean. Ce sont des maskinongés ensemencés dans le lac Frontière qui ont colonisé les eaux de la rivière Saint-Jean au Nouveau-Brunswick et qui fait que nous avons le chapitre de St. John River au sein de Muskies Canada aujourd’hui. On capture maintenant du maskinongé dans le lac de l’Est à la hauteur de La Pocatière et dans le lac Beau dans le Témiscouata.
Chaque année un tournoi de pêche au maskinongé se tient à Fort Kent dans le Maine avec des bourses totalisant 35 000$ USD.
Chaque année un tournoi de pêche au maskinongé se tient dans la municipalité de Fort Kent dans le Maine avec des bourses totalisant 35 000$ USD. Bien que le maskinongé soit considéré par l’état du Maine comme une espèce invasive (aucune limite de taille ou de nombre de capture) et que pour enregistrer une prise au tournoi de Fort Kent le maskinongé doit être tué, les organisateurs du tournoi demande à ce que les prises de 38” et moins soit remises à l’eau. Au Nouveau-Brunswick, le maskinongé est toujours considéré comme une espèce invasive, mais depuis quelques années des progrès ont été fait notamment grâce à l’implication de nos membres du chapitre de St. John River.
Au fil des ans, le maskinongé est même parvenu a franchir la chute à Dupuis de la Grande Rivière Noire Nord-Ouest.
Nous savons aujourd’hui et probablement à l’époque aussi que l’arrivée d’une espèce non indigène dans un milieu peut avoir de graves conséquences. Mais après 40 ans, il faut se rendre à l’évidence qu’il sera impossible de revenir en arrière et qu’il faut plutôt faire avec et exploiter les avantages de cette erreur du passée.
L’habitat
La Grande Rivière Noire Nord-Ouest.
Le lac comme tel est très peu profond. Au milieu du lac il n’y a que 9 pieds d’eau. Il y a beaucoup d’herbiers tout autour du lac. Au nord-est du lac il y a une grande zone marécageuse et très peu profonde qui regorge de vie animale. Lors d’une promenade en canot dans le petit étang on peut y observer canards, hérons, butors, castors, rats musqués, grenouilles, et bien sûr des sillons dans l’eau de maskinongés qui fuient devant l’embarcation. Par contre, certaines fosses de la Grande Rivière Noire Nord-Ouest font plus de 20 pieds de profondeur.
Mon père Georges et un maskinongé de 42″ du lac Frontière.
J’ai passé les étés de ma jeunesse au bord du lac Frontière. Mes parents y ont construit un chalet en 1981. À l’époque, il y avait très peu de chalets autour du lac et il n’était pas rare de voir des orignaux venir se rafraîchir dans les marécages l’été. L’état du Maine compte une population d’orignaux phénoménale et la frontière étant à moins d’un kilomètre du lac, il arrive souvent que les orignaux la traverse. D’ailleurs, chaque année en octobre lors de la saison de chasse à l’orignal, la frontière devient comme la crête de Vimy en 1917 avec des miradors et chasseurs à l’affût à tous les 300 mètres. Aujourd’hui il y a beaucoup plus de villégiature et d’habitations autour du lac ce qui représente un défi environnementale pour éviter l’augmentation de l’eutrophisation du lac.
L’auteur qui donne un peu d’amour à un petit muskie.
Le maskinongé quant à lui est bien implanté, mais on pourrait dire que les belles années sont derrière nous. C’est dans les années 80 que le lac Frontière a donnée ses plus gros maskinongés. C’était l’apogé de la croissance des maskinongés ensemencés, leur nourriture était abondante et la pression de pêche relativement faible. Dans les années 80, mon père a capturé deux spécimens dépassant la barre des 40 pouces (41″ et 42″).
Membre du chapitre de Québec, Jimmy Lachance connais bien les maskinongés du lac Frontière.
On a également rapporté des captures de 44″ et 47″. À cette époque, on pouvait pêcher la perchaude du bord et capturer un nombre impressionnant de perchaudes de belles tailles. Ça n’a rien de scientifique, mais il semble que la quantité et la taille des perchaudes a beaucoup diminuée depuis. La taille des maskinongés aussi. Aujourd’hui un gros maskinongé du lac Frontière fait 35-37 pouces. Les captures moyennes se situent entre 26 et 30 pouces.
Remise à l’eau et réglementation
La limite de prise et de possession pour le maskinongé sur le lac Frontière est de 2 par jour par personne. Il n’y a pas de limite de taille.
Au début de mon engagement avec Muskies Canada je me disais que si les pêcheurs du lac Frontière pratiquaient tous la remise à l’eau, que la qualité de de pêche n’allait que s’améliorer dans les prochaines années. Mais depuis j’en ai appris plus sur la chose et je comprends que la population de maskinongé du lac est en santé mais qu’elle a probablement atteint un plafond dans l’équilibre entre la quantité de nourriture disponible et le nombre de prédateurs en concurrence pour cette nourriture. Si une limite de taille obligeait les pêcheurs à remettre à l’eau toute les prises supérieure à 32 pouces et qu’ils prélevaient une bonne quantité de maskinongés plus petit (disons plus grand que 26”), peut-être qu’au bout de quelques années on pourrait espérer capturer des spécimens de plus de 40″ à nouveau. Mais sachez que je n’ai aucun diplôme en biologie et mes connaissances en aménagement halieutique sont très limitées alors ce que j’en pense vaut ce que ça vaut.
Or, le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec ne fera rien côté réglementation pour aider la pêche au maskinongé sur le lac Frontière parce cela irait à l’encontre de la gestion du maskinongé faites par le “Departement of inland fisheries and wildlife of Maine – division of fisheries and Hatcherie”. Comme expliqué précédemment, le bassin versant du lac Frontière n’étant pas complètement contenue au Québec, le Ministère ne peut contrôler ce qui se passe dans le Maine ou au Nouveau-Brunswick. Il serait mal vu d’encourager ce que ces voisins considèrent comme une erreur du passé.
Conclusion
Pêcher le maskinongé sur ce lac par une bonne journée peut-être très amusant. Il n’est pas rare d’y prendre plusieurs maskinongés en une journée. Ce petit lac du sud-est du Québec fait encore parlé de lui aujourd’hui pour avoir été la source de l’invasion de maskinongés de la rivière Saint-Jean, mais c’est aussi la source de mon intérêt pour la pêche au maskinongé. C’est mon lac. J’y connais toutes les baies, la profondeur de chacune des méandres de la rivière et j’y retourne chaque été.